Le match tant attendu par les supporters khouribguis, attendu parce qu’on croyait crédulement que leur club allait saisir cette opportunité pour creuser l’écart qui le séparait du club tadlaoui et également pour prendre sa revanche du match alle.
D’aucun à Khouribga donc n’imaginait et à aucun moment que l’OCK allait perdre cette opportunité de glaner des points et donc de se rapprocher de la zone de sécurité. Mais, le pire advint à quelques minutes de la fin du match, à un moment où tout versait vers un nul qui aurait pu être quand même moins catastrophique que cette défaite à domicile devant un club qui avait mobilisé tous les fonds de sa trésorerie pour sortir le maximum des tripes de ses joueurs, comme quoi la motivation pécuniaire « paie » des fois.
Durant ce match, aussi bien la qualité du football que le beau spectacle n’était pas au rendez-vous. En effet, le public fut écœuré par un lot de déchets surtout du côté phosphatier et surtout à cause de ce lot de ratages exaspérants dont ceux de Tighazoui, de Danger et d’El Magri qui ratèrent des balles de but vraiment immanquables et qui furent d’ailleurs remplacés par El Aboubi, Hachadi et Imaich, mais l’inspiration et la lucidité continuèrent malheureusement à manquer et gravement dans les esprits des attaquants khouribguis. Au coup de sifflet final, Bakayoko, lui, pleura toutes les larmes de son corps !
Dans son ensemble, la partie se joua dans le fair-play et la sportivité, même si Samir Guezzaz a vraiment privé le club local d’un penalty indéniable pour faute du gardien tadlaoui sur attaquant khouribgui, un penalty qui aurait pu changer peut être la physionomie du match, aux dires de certains supporters, des membres du comité phosphatier et même de M. Ait Djoudi. Mais, il faut reconnaitre que le rendement des phosphatiers a été vraiment faible et que la récupération ou l’insertion des 3 blessés, notamment Danger, El Aboubi et Tighazoui n’a pas donné satisfaction. De plus, les Boukhris et Kader se sont avéré des recrutements ratés sans parler des Wakili et Bouizi et donc on parle d’un ou mauvais mercato!!!
L’alerte est donc au rouge car il ne reste que 7 journées à jouer et 12 points au moins à arracher pour sauver la saison, une saison qui n’en sera que bien dure. Les supporters pensent déjà à la constitution d’une cellule de crise pour mobiliser tous les atouts et mettre en œuvre un plan de sauvetage surtout que le comité rejette l’idée de puiser dans la trésorerie du club pour motiver les joueurs.
Déclarations :
Ait Djoudi (OCK) : « Malgré les travaux de préparation et n’ayant pas le choix, j’ai dû récupérer les blessés Danger, El Aboubi et El Magri. En général, la JSKT a mieux joué que nous et a maitrisé le jeu surtout en milieu de terrain. Mais, il faut reconnaitre que l’arbitre, qui a été trop sévère avec nous, nous a privés d’un penalty et donc nous avons été lésés aussi bien à Tadla qu’à Khouribga. Nous n’avons pas joué avec tous nos moyens et les 2 jeunes que j’ai intégrés ont satisfait. Nous avons essayé de forcer le jeu, je suis désolé pour le public et j’assume mes responsabilités. »
Khairi (JSKT) : « En première mi-temps, rien de particulier n’est à signaler. En deuxième mi-temps, les données ont été changées car nous savions que nos adversaires allaient jouer l’attaque, ce qui allait nous laisser plus d’espace pour organiser nos offensives. Mes joueurs ont joué avec beaucoup de combativité et de réalisme. Je croyais que ce match face à l’OCK allait être difficile à gérer, mais nous n’avions pas volé notre victoire car elle est méritée. Il nous reste à continuer sur cette même lancée pour nous éloigner le plus possible de la zone du doute. Je félicite les joueurs et les supporters. »
