L’INDH secoue la léthargie de Khouribga


المبادرة الوطنية للتنمية البشرية

KHABAR KHOURIBGA : Farid Barigo

Au regard d’une ville qui sombre dans l’immobilisme total, et face à une demande sociale incessante qui cherche à sortir, du coup, des fragments prosaïques du quotidien, le comité provincial de l’INDH, comme à l’accoutumé, se substitue, dans la mesure du possible, à ces derniers pour réaliser des projets visant, en premier lieu, l’amélioration de la qualité de vie du citoyen, en lui assurant une meilleure insertion dans un environnement social   par la création d’espaces pour les activités des associations de la société civile.

Et c’est dans cette vision, que la commission provinciale de l’INDH, présidé par le gouverneur de la province, s’est réunie, mercredi 23 décembre 2015, pour dresser le bilan relatif aux projets 2014/2015, et s’enquérir de l’état d’avancement des projets lancés, tout en faisant part des contraintes qui empêchent des réalisations.

Une enveloppe de 79.846.000.00 dirhams, a été, en effet, allouée particulièrement à l’infrastructure pour 62 projets dont 22 ont été totalement réalisés, alors que le reste est en cours d’achèvement.

Lors de cette réunion, de nouvelles décisions ont été prises, par le comité, pour mettre en place un arsenal de mécanismes visant à veiller sur les réalisations, à défendre les acquis et faire face aux contraintes majeures qui risquent d’entraver certains projets.

Parmi ces mesures, il s’agit en effet, de trouver des pistes pour améliorer les projets acquis, annuler ceux qui se heurtent à des difficultés insurmontables, renforcer les dispositifs pour les réalisations à caractère social tels que les terrains de sport de proximité, mettre en place d’une commission de suivi et une autre pour dynamiser le tissu associatif voué particulièrement, à la dynamisation des conditions de vie des bénéficiaires.

Force est de noter enfin, que les collectivités locales seront désormais sommées d’augmenter leur contribution budgétaire au profit de l’INDH, pour être impliquées, dans une composition tripartite avec   des services extérieurs de l’Etat, et des représentants du tissu associatif, pour créer un espace de concertation au profit de la bonne gouvernance.

Comme quoi, sans cette lueur d’espoir de l’INDH, la cité de Khouribga, pourtant réputée d’être capitale mondiale des phosphates, serait une ville morte.