RCOZ-DHJ : 0 à 1 Le Rapide ne méritait pas, mais c’est le foot !!!


Khabar khouribga: El azhar 

Le corps à Khouribga et l’esprit à Mohammedia, tel a été l’état d’âme des joueurs, staff technique et Ultras Martyrs car tout ce monde savait qu’en cas de victoire du Mouloudia d’Oujda à Mohammedia, le sort du Rapide Club d’Oued Zem serait inévitablement la relégation de division inférieure. Dure serait la déception surtout  que l’italo-suisse Arena Gugliermo et ses joueurs venaient de réaliser une véritable remontada en termes de points glanés aussi bien à domicile qu’à l’extérieur alors qu’avant, sur fond d’une véritable valse d’entraineurs et de panique dans les rouages du comité directeur, les résultats enregistrés par le RCOZ n’auguraient en aucun cas une quelconque chance de maintien. Guglielmo Arena a été le 4ème  entraîneur à rejoindre la formation bleue depuis le début du championnat d’élite après Abdelkrim Jinani, le Suédo-Tunisien Mounir Ben Mohamed Chebil et Fouad Sahabi. Quand Arena, prit la destinée du RCOZ en mains, le club était dernier au  classement général avec 14 points seulement à 10 journées de la fin de la Botola Inwi Pro1.

Avant le coup d’envoi de ce match décisif pour le RCOZ, un récent souvenir bien amer advint dans les esprits, celui du Difâa Hassani Jadidi qui venait de tomber le Youssoufia de Berrechid à El Jadida et on craignit surement de subir le même sort par le même club « bourreau ». On entama donc ce match avec cet espoir qu’en football tout est possible et il fallait donc y aller jusqu’au bout et comme on le dit souvent « on ne sait jamais ». Ainsi, les premières menaces de but étaient locales des pieds de Mokey Nangui. Or, à la 21ème minute de jeu, une faute de Khaddou sur Zakaria Hadraf et l’arbitre Souleimane Atifi de siffler un penalty que réalisa le kenyan Juma Mesud Choka et ironie du sort et au même moment, le MCO menait venait d’ouvrir le score. Il fallait réagir et les hommes d’Arena le firent tant bien que mal, mais on sentait que les hormones du stress commençaient déjà à mettre les corps en situation de fragilité physiologique.

Après la pause, on enregistra quand même une vive réaction des coéquipiers de Mourad Hibour, mais malheureusement sur fond de beaucoup de déchets et maladresses car ils n’arrivaient toujours pas à se libérer de leur handicap mental surtout quand ils apprirent que les oujdis avaient aggravé le score. A un quart d’heure de la fin de la partie, Souleimane Atifi siffla un penalty pour les locaux, mais Hicham Marchad, carrément déconcentré, rata lamentablement en remettant la balle dans les mains du gardien jdidi. Et à dix minutes de la fin du match, le Mouloudia tripla la mise pour signer magistralement son maintien en division d’Excellence et pour ne laisser aucune chance au Rapide d’Oued Zem qui se vit déjà condamné à la relégation en division inférieure. On n’y pouvait vraiment rien pour sauver le club des Ultras Martyrs car les dés étaient jetés et surtout car le cumul des  improvisations et les décisions occultes des dirigeants noyèrent le club dans les précipices de non retour.

Dommage pour club qui méritait mieux pour l’engouement et la fidélité de ses supporters dans tout le Maroc et qui ne pardonneraient jamais les déficiences, égarements et anormalités en matière de gestion des membres d’un comité directeur qui improvisait en tout et qui avait réalisé un record en valse des entraineurs tellement les décisions étaient prises à l’emporte-pièce. On parle même d’une absence totale de concertations avec les composantes du club en faisant fi de tous les concepts des approches participatives…