Khouribga / 23è édition du FICAK du 6 au 13 mai


Khabar khouribga: El azhar 

12 longs-métrages en compétition officielle:
Le Festival International du Cinéma Africain de Khouribga (FICAK), plate-forme reconnue pour agora de réflexion sur les mouvances du cinéma africain, a réussi, en 43 ans, à s’imposer dans le top des grands festivals du cinéma africain qui a reconverti le statut de la capitale mondiale du phosphate en capitale du 7ème art africain. Ainsi, à Khouribga, Chaque jour et chaque soir, les puristes de l’image mouvante africaine peuvent se délecter des rouages et jouissances du cinéma de notre continent et donc découvrir le patrimoine cinématographique africain dans toute sa diversité avec la participation des meilleurs cinéastes et critiques africains.
Certes, l’évolution du FICAK a été jugée trop lente, mais cela est dû d’une part au manque du suivi quant aux résolutions et recommandations qui émanent des festivals, et d’autre part à l’absence d’un réel soutien. Or, il n’est jamais trop tard pour faire le point afin d’apporter les ajustements nécessaires à toutes les stratégies de promotion du FICAK dont la permanence d’un soutien logistique et financier par les instances compétentes.
Ainsi, le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des plus anciens festivals de cinéma au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent après ceux du Fespaco et de Carthage. Pour sa 23ème édition qui se tiendra du 6 au 13 mai sous le Haut Patronage de SM Le Roi Mohammed VI, le FICAK propose un riche plateau des dernières productions cinématographiques africaines dont douze longs-métrages représentant 10 pays qui seront en lice pour décrocher les prix de la compétition officielle. Une première pour cette 23èm édition, le FICAK lance une compétition officielle de courts métrages, qui comprend 15 courts métrages représentant le Kenya, l’Égypte, le Rwanda, la Tunisie, le Ghana, la RDC, la Côte d’Ivoire, le Burkina, le Sénégal, le Nigéria, l’Ouganda, le Bénin, puis le pays hôte, le Maroc.
Pour les longs métrages, le Maroc et le Cameroun qui est l’invité de cette 23ème édition seront représentés par deux films chacun. Il s’agit respectivement de « Jalaldin » de Hassan Benjelloun et “L’Oasis des eaux gelées” de Raouf Sebbahi, et de “Shadrack” de Narcisse Wandji et “La Plantation des planteurs” de Dingha Jaune Eystein.
Les autres films en compétition officielle sont :
• “I am chance” de Marc-Henri Wajnberg (Congo),
• “Streams” de Mehdi Hmili (Tunisie),
• “Epines du Sahel” de Boubakar Diallo (Burkina-Faso),
• “Citizen kwamen” de Yuhi Amuli (Rwanda),
• “B19” de Ahmed Abdalla (Egypte),
• “Shimoni” d’Angela Wanjikuwamai (Kenya),
• “Le courage en plus” de Billy Touré & Laurent Chevallier (Guinée)
• “Maputo Nakuzandza” d’Ariadine Leitão Zampaulo (Mozambique).
Pour les prix, il y aura Le Grand Prix du festival pour la longue bande narrative baptisé au nom de l’écrivain, réalisateur et scénariste sénégalais Ousmane Sembene, le Prix du Jury au nom de Nour Eddine Saïl, le Prix de la mise en scène au nom du cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo, le Prix du scénario au nom de l’écrivain, journaliste et critique de cinéma égyptien Samir Farid, le Prix du premier Rôle féminin au nom de l’actrice marocaine Amina Rachid et le Prix du premier Rôle masculin au nom de Mohamed Bastaoui.
Pour ce qui est des prix culturels, deux prix seront remis, à savoir, le Prix « Don Quichotte » des ciné-clubs marocains et enfin le Prix de la Critique.
La cité phosphatière et le FICAK souhaitent donc la bienvenue à tous ses invités de l’image mouvante africaine !