Khouribga…Avant premiere du document “l espoire”


Khabar khouribga: Elazhar 

Récemment la salle de la médiathèque OCP a accueilli un grand public de cinéphiles qui ne voulurent à aucun prix rater l’avant-première du nouveau film documentaire du docteur Bouchaib Messaoudi « L’espoir », un documentaire qui émut les cinéphiles les plus stoïques. Il s’agit de l’itinéraire thérapeutique d’Abdeslam, un malade en situation d’handicap qui perdit tout espoir de retrouver ses jambes, de marcher comme tout le monde et qui désespéra jusqu’à la hantise d’autolyse. Et son médecin traitant, notre rhumatologue, de se convertir en cinéaste pour braquer ses caméras sur les affres vécues par Abdeslam et les appréhensions qui sévissent au sein des membres de sa famille. Des scènes émouvantes qui tinrent en haleine le public jusqu’aux premiers pas d’Abdeslam sur fond de péripéties réellement pénibles et déchirantes.

Ainsi, connu pour ses plaidoiries pour une médecine humaniste et humanisée, docteur Messaoudi, qui est aussi écrivain, romancier et cinéaste et qui avait remporté le prix du “Meilleur film documentaire en langue étrangère” au London International Film Maker Festival, pour son documentaire “Amghar”. Et en braquant les projecteurs sur son patient Abdeslam, sur ses douleurs, impulsions et implorations, de la ville de Khouribga à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca, notre médecin-réalisateur nous invita à ce voyage de l’espoir avec Abdeslam et sa sœur qui fut son ombre durant tout l’itinéraire de sa maladie jusqu’à ce qu’il « ait pu » escalader les marches des escaliers de la maison. Et c’est alors que notre rhumatologue-réalisateur réussit à arracher le sourire à son public sur fond d’un thé à la menthe et de youyous.

 Rappelons que pour le docteur Bouchaib El Messaoudi, rhumatologue, romancier et cinéaste et qui avait de publié un ouvrage intitulé « Le documentaire, origine du cinéma », le cinéma est né « documentaire». Toutefois, la définition selon laquelle « un film documentaire est une œuvre dépourvue d’acteurs, de scénario et de décors» est incomplète, selon le Dr Bouchaïb El Messaoudi.

En effet, même si le film documentaire reflète la réalité sans artifice, il n’en demeure pas moins que chaque réalisateur la reproduit selon sa propre sensibilité artistique et sa vision du monde. Par ailleurs, notre rhumatologue et cinéphile note que si le film documentaire constitue l’origine du cinéma, il est aussi son présent et son avenir.

D’ailleurs, Bouchaib El Messaoudi a sorti, récemment, son dernier opus « Cinéma et épidémies », qui se pencha sur le sujet des pandémies d’un point de vue médical, mais s’intéressa aussi à leur relation avec le cinéma. Et puis, entre autres, un long métrage intitulé « Douar Al Afarit » où il s’agit d’une comédie dramatique mettant en relief des situations vécues par le public.