Khouribga…Clôture de la 25ème édition du FICAK   


KHABAR KHOURIBGA: ELAZHAR

Le rideau de la 25ème édition du FICAK est tombé. Cette année encore le festival de la capitale du phosphate a créé l’émotion aussi bien au moment des hommages qu’au moment de la cérémonie de remise des prix. Ainsi, Khouribga a encore une fois créé l’émotion, mais aussi déclenché la réflexion sur un cinéma africain qui évolue, mais des fois dans la douleur. 

La capitale du phosphate a encore une fois vécu au rythme d’un festival qui a, désormais, conquis les cœurs des amoureux de l’image mouvante africaine car ils y trouvent un espace de partage et de réflexion sur le devenir du cinéma de notre continent, mais aussi un espace de délectation et d’interaction entre cinéastes, cinéphiles et critiques toutes générations confondues.

En effet, Le FICAK, en se lançant donc sur des bases solides, s’est érigé ainsi en véritable forum du champ cinématographique africain, un forum ouvert et fiable avec des programmes riches et variés, des présences éminentes de l’image mouvante africaine et des débats les plus fructueux et les plus pertinents. 

Un moment fort aussi durant cette cérémonie de clôture, l’hommage rendu à Omar Sayed, un artiste, icône du phénomène Nass El Ghiwane, un groupe musical né dans les confins du Hay Mohammadi et acteur marocain généreux et aux multiples facettes.

Voici, par ailleurs, le verdict final de cette 25ème édition du Festival International du Cinéma Africain de Khouribga :

Grand Prix Sembene Ousmane : « Un village près du paradis » de Muhawari (Somalie)

Prix Spécial du Jury Noureddine Sail : « Washm Al-Reeh » de la réalisatrice Leila Triki (Maroc)                

Prix Samir Farid du meilleur scénario « Thé noir » d’Abderrahmane Sissako (Mauritanie).

Prix de la Meilleure réalisation Idrissa Ouedraogo: « Radia » de Khawla Asbaab (Maroc).                  

Premier rôle Masculin Mohamed Bastaoui : Ben Mahmoud dans le film « Demba » de Mamadou Mbouh (Sénégal)          

Premier rôle Féminin Amina Rachid : Sarah Hanachi pour son rôle dans le film « The Bridge » de Walid Matar (Tunisie)              

Par ailleurs le jury a octroyé :

Mention Spéciale du Jury pour le récit émouvant : « Casablanca-Dakar » d’Ahmed Boulane (Maroc).

Le Grand Prix du Court Métrage : « Sheikha », des réalisateurs marocains Zahwa Raji et Ayoub El Youssoufi.

Le Prix de la Critique – Prix Pauline Somano Vieira : « Un village près du paradis » de Muhawari (Somalie).

Le prix FFPCA : « Rise, Out of Surveillance » d’Osama Rizk (Libye) 

Le Prix Don Quichotte : « Qantara » du réalisateur tunisien Walid Matar

Le Festival International du Cinéma Africain de Khouribga continuera donc de conforter nos rêves d’un grand cinéma africain en se plaçant au croisement entre les espoirs des cinéastes et des citoyens africains et les réalités socioéconomiques et politiques de leurs pays. Nous continuerons quand même de rêver d’un cinéma africain libéré des clichés dégradants, des idéologies négativistes et de l’aliénation culturelle. Nous continuerons quand même de rêver d’un cinéma africain fort et prolifique.