Colloque : La critique cinématographique à l’heure des réseaux sociaux


Khouribga /  FCAK

Le Festival du Cinéma Africain du 15 au 22 décembre 2018

Khabar khouribga – ELAZHAR

Initié par la Fondation du Festival du Cinéma Africain et placé sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, le FCAK, ce festival de grande envergure qui se veut une plateforme incontournable pour des cinéastes de renom provenant de différents pays africains afin de présenter leurs œuvres cinématographiques,  revient, pour sa 21ème édition, avec une programmation riche, diversifiée et représentée à travers une pléiade de cinéastes africains et leurs nouvelles réalisations et  à travers un thème principal, notamment : « la critique cinématographique à l’heure des réseaux sociaux ».

Le nouveau directeur de ce festival africain de Khouribga n’est autre que le réalisateur et chorégraphe Lahcen Zinou qui a été nommé à l’unanimité à ce poste suite à une décision prise en juillet dernier lors d’une session extraordinaire du Conseil d’administration de la Fondation du FCAK sous la présidence du fondateur en 1977 de ce Festival, Noureddine Sail, mémoire vivante du cinéma marocain, qui présidait alors la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc et qui ne cessera jamais d’incarner le FCAK.     

La 21e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) qui aura donc lieu du 15 au 22 décembre à la cité phosphatière offre un plateau de Quinze films qui entreront en lice dans la compétition officielle pour décrocher le grand prix «Ousmane Sembene».  Les 15 films en compétition représentent 13 pays africains, notamment le Ghana, le Cameroun, l’Algérie, le Bénin, le Rwanda, le Kenya, l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Zambie, le Congo-Brazzaville, la Côte-d’Ivoire, la Tanzanie et le Maroc. 

Et en plus du Grand Prix «Ousmane Sembene», nos réalisateurs africains se disputeront aussi le Prix du Jury baptisé lors de cette édition au nom du critique de cinéma égyptien «Samir Farid (1943-2017), le prix de la meilleure réalisation au nom du cinéaste producteur burkinabè Idrissa Ouadraogo (1954-2018), ou encore le prix de la meilleure interprétation masculine en hommage posthume au talentueux acteur disparu Mohamed Bastaoui (1954-2014) et ce, outre, les incontournables autres prix.

Le jury du Festival sera présidé par le cinéaste Balufu Bakupa-Kanyinda (RDC) à qui l’on doit «Juju Factory», son premier long-métrage réalisé en 2007 et «Congo : le silence des crimes oubliés», un documentaire qu’il a produit et réalisé en 2015. Se définissant comme un cinéaste engagé pour qui «le cinéma est un art politique», il a fait de la sociologie, de l’histoire et de la philosophie à l’Université de Bruxelles avant d’aller se former au cinéma dans un atelier photo à Paris, puis aux Beaux-arts de Cambridge. 

Pour les hommages, les organisateurs de la 21ème édition ont vibré cette année pour  l’acteur marocain Mohamed Khouyi et la comédienne et réalisatrice burkinabée  Maimouna N’daiaye, le prototype de la panafricaine accomplie au vu du grand nombre de ses autres pays d’adoption car elle est née en France, a vécu en Guinée, avant de transiter par la Côte-d’Ivoire et s’installer au Burkina-Faso, son pays d’origine. L’Angola a été choisi «  Pays Invité d’honneur à cette 21ème édition.

En outre, la question de la critique cinématographique dans le cinéma africain  à l’heure du monde du WEB constitue le thème du principal colloque de cette 21ème édition du Festival. Et pour tenter de comprendre et d’accompagner les enjeux d’un tel bouleversement, le FCAK invite donc ses hôtes à débattre ce  thème : « La critique cinématographique à l’heure des réseaux sociaux. » Les intervenants et animateurs de ce débat ouvert seront Serge Toubiana, journaliste et critique de cinéma français, Baba Diop, journaliste et critique de cinéma sénégalais et Boubker El Hihi enseignant de communication et l’invitation est générale !

 Enfin et en concomitance avec la 21ème Édition du Festival du Cinéma Africain de Khouribga et initiée  par la Fondation OCP, l’association Arkane accompagne l’organisation du volet artistique du Festival. Et à l’instar des éditions précédentes, la Fondation OCP prévoit d’organiser, en marge de cette 21ème édition, des événements et des activités pour la promotion des cultures africaines durant ce festival. Cette édition est aussi marquée par la forte mobilisation de la Fondation OCP, à travers son programme Culture et Patrimoine et sa Direction Afrique.

Deux évènements majeurs, organisés à la médiathèque de Khouribga, sont ainsi prévus en marge du festival, notamment le vernissage de l’exposition internationale d’Art Contemporain d’Afrique. Et dans l’optique de positionner l’art et la culture comme des leviers d’ouverture sur le monde, de partage de valeurs et de développement, l’association Arkane accompagne cette 21ème édition du Festival du Cinéma d’Afrique et revient à Khouribga avec une nouvelle Exposition d’Art Contemporain d’Afrique inédite, exprimant ainsi sa marque de fidélité́ à la ville, aux festivaliers et aux artistes de tous bords